26 novembre-14 décembre 2018. UN COMMENTAIRE SUR LA LOGIQUE TETRAVALENTE

Bien des années se sont écoulées depuis que nous avons eu en main ces textes évoquant l'importance de cette idée de changement de logique. Je vais recontacter un ami qui pourrait avoir produit quelque chose d'exploitable dans ce domaine. Mais je peine à entrer dans ses écrits. La relecture de ceux-ci m'a amené à avancer une idée. Cela se réfère à la lettre de Ryad. Dans celle-ci on peut lire :

Dans ses écrits mon ami prétend trouver un schéma de correspondance entre ces différentes propositions. Avant de revenir là-dessus, quelques réflexions.

Personne ne peut dire si cette lettre émanait bien de "la source". En supposant que cela soit le cas, elle évoquait un possible contact. Quand je l'ai reçue je suis monté à Digne voir Jean-Jacques Pastor, avec qui je faisais équipe depuis des années et qui a été le traducteur de huit cent pages de documents que nous ramenions ensemble d'Espagne.

La lettre suggérait une rencontre avec Jordan Pena. Mais Pastor a aussitôt dit :

" Il est dit que nous pouvons parler librement à Farriols. Il se trouve que nous lui devons toute cette masse de documents, sur lesquels nous n'aurions jamais mis la main sans lui. Je pense que nous devrions commencer par prendre contact avec lui".

J'ai suivi ce conseil. On devait évidemment éviter le téléphone. J'ai donc écrit à Farriols en postant mon courrier d'une autre ville. Pas de réponse. J'ai réédité l'opération, même insuccès. Je ne sais combien de temps s'est alors écoulé. Je dirais : des semaines. Finalement j'ai décidé de lui envoyer la copie de la lettre.

Il l'a aussitôt photocopiée et distribuée à tous les membres de son groupe (...)

Je l'ai su en téléphonant à "Lou" ( Hiltrud Franz ) qui parle couramment le français. Elle m'a aussitôt dit " nous avons vu la lettre que tu avais reçue des Ummites. Elle est très intéressante ..."

C'était la catastrophe. Les tentatives d'entrer en contact avec Pena se sont alors soldées par un échec. Il répondit de manière ambigüe à un courrier en me disant

... qu'il était très heureux de l'intérêt que je portais à ces lettres, mais qu'il n'avait jamais cru à toute cette histoire de contact avec des extraterrestres ...

Je me sentais comme un pêcheur qui attend depuis des années que le poisson monte des profondeurs. Eh puis, un jour, c'est le cas. Mais un ami, qui se trouve à côté, gesticule, crie, tape du pied. Et le poisson fait demi tour, s'enfonce de nouveau dans l'abysse.

On ne saura jamais ce qui se serait passé si j'avais choisi de contacter Pena en premier, et non Farriols. Par la suite il s'est avéré que celui-ci, avec toute sa bonne volonté, n'était pas aussi fiable qu'il le prétendait ou ... que les auteurs de la lettre le prétendaient.

Cette histoire a alors donné le top départ à une fantastique opération de désinformation, Pena affirma dès lors à qui voulait l'entendre qu'il était à la base de cette "mystification Ummo". Les Espagnol on vite reçuune lettre postée depuis Cuba,demandant à ce qu'un groupe se réunisse chez Rafael. La liste des gens à réunir était longue. Confronté à cela, Pastor m'a dit :

- C'est fichu. Regarde cette liste. A la fin ils ont même rajouté Benitez, le Jean-Claude Bourret espagnol ! Vas-y si tu veux. Moi je n'irai pas.

Je me suis rendu chez Farriols, quelques jours avant cette fameuse réunion. J'ai pu discuter avec lui avec les quelques mots d'espagnol que je possédais à cette époque. Il a appelé Pena devant moi et branché le haut parleur. Je me souviens très distinctement de cette phrase de Pena :

- Ne t'énerve pas, Rafael, ce sont les Ummites qui m'ont dit de dire cela.

En raccrochant, Farriols eut ce commentaire :

- J'ai toujours pensé que Pena était fou. Maintenant, j'en suis sûr !

Les mois passèrent. L'opération de désinformation fit tache d'huile. Le milieu ufologique accueillit ces "aveux de Pena" avec soulagement. Un ufologue déclara sentencieusement " l'affaire Ummo n'appartient plus à l'ufologie, elle appartient à l'histoire".

Je me suis rendu chez Farriols à la date correspondant à cette convocation. Comme Pastor n'était pas présent je ne pouvais pas suivre les échanges des présents, à flux rapide. Je comptais sur Hiltrud Franz pour me rendre compte de ce que ces gens pourraient dire. Ils ont palabré pendant des heures. De ce côté-là les les Espagnols sont imbattables. C'est d'ailleurs ce qui ressorti de ces décennies où ils ont été contactés : des flots de paroles. Au terme de cette journée ils sont repartis. J'ai alors demand à Lou ce qui s'était dit. Elle m'a seulement répondu :

- Ils pensent qu'il faut que tu développes la logique tétravalente ...

 

En repensant à la lettre de Ryad et à la phrase :

          Vous pouvez parler librement à vos frères :

          Farriols Rafael ....

et à la réaction immédiate réaction immédiate de celui-ci : s'empresser de diffuser le document...

on est tenté de s'interroger sur les moyens utilisés par les auteurs de ces lettres pour évaluer l'équation psychologique des individus.

 

Je suis retourné chez Farriols chez qui j'ai passé plusieurs jours. Au terme de mon séjour je lui ai dit :

- Rafael, je crois que tu n'as rien compris au mot "confidentialité". Je viens par exemple de te passer un programme élémentaire de codage, à mettre sur un ordinateur, extérieur à ta maison, pour que nous puissions essayer de communiquer par voie codée. Or depuis trois jours ce programme est bien en évidence, sur ton bureau. Tu ranges tes documents confidentiels dans un vieux coffre, dont les services secrets possèdent la clé depuis des décennies. Tu viens de raconter cette histoire de lettre émanant d'Arabie Saoudite à ton gendre. Celui-ci nous a alors déclaré sentencieusement " j'ai une certaine habitude des services secrets. Mon opinion est que la meilleur façon de garder des choses secrêtes est au contraire de les laisser bien évidence. Comme ça les gens n'y prêtent pas attention". Rafael, j'ai beaucoup d'amitié pour toi, mais si un jour une telle opportunité avait l'air de se présenter, je ne te tiendrais pas au courant. J'ai préféré venir te le dire en face.

Farriols a alors pris conscience de sa bévue et m'a seulement dit :

- Mais nous avons pensé que cette lettre était comme toutes les autres lettres ....

Je le répète, on ne saura jamais ce qui aurait pu émerger de cette missive. Mais les choses ont tourné de cette manière, c'est tout.

Revenons au contenu. Dans ses écrits, que je rendrai dès que j'y verrai un peu plus clair, mon ami trace la correspondance suivante entre les différentes "propositions" :

Ce schéma m'a alors suggéré la chose suivante.

Dans ces propositions il y a deux choses.

- Les deux éléments 1 et 0

- Deux connecteurs logiques    "égal" ou "différent".

Mon ami suggère de représenter la signe " différent de " par deux barres verticales. Les proposition d'écrivent alors :

 

Nous allons maintenant placer les connecteurs dans un petit carré :

Puis nous adoptons un autre codage graphique pour le 1 et le zéro. On représente le 1 par une barre verticale et le zéro par une barre horizontale :

Nous faisons ensuite tourner de 90° à la fois les propositions et les connecteurs. Nous obtenons ceci, avec la transcription en revenant à la notation initiale :

On retrouve alors la correspondance suggérée par mon ami.

C'est peu de chose. Pour le moment cela ne débouche sur rien. Mais cela suggère que la "lecture" d'une proposition dépendrait de "l'angle sous laquelle elle est lue", du "point de vue adopté". Ce point de vue pourrait changer non seulement la nature, l'aspect des propositions présentées, mais aussi la nature, l'aspect des connecteurs logiques. Avec ici deux possibilités et non quatre.

C'est une idée, comme ça ....

 

14 décembre 2018

J'ai beaucoup trop de travail du côté de la cosmologie et de l'astrophysique pour plancher sur ces histoires de logique tétravalente. Je ne peux que mettre quelques idées au hasard, sans savoir si cela débouchera sur quelque chose.

Au stade où en sont les choses on ne peut qu'exprimer ... des sentiments.

Mon impression est que ceux qui ont tenté de décliner des "tables de vérité" en utilisant les connecteurs classiques ont ... tourné en rond. Peut être parce que ces connecteurs classiques charrient avec eux un "relent de logique divalente". Mais c'est bien gentil de critiquer. Encore faudrait-il pouvoir avancer quelque chose de construit.

Denis François Seco de Lucena a publié à compte d'auteur un livre intitulé "Le Secret de la Lettre de Ryad". Je ne sais comment on peut se procurer ce livre, dont j'ai un exemplaire.

 

J'ai retrouvé cette adresse : contact arobase quadrilogie.com

 

J'avoue que je n'ai pas réussi à entrer dans ses développements. Il y a peut être quelque chose de profond dans ce texte. Denis est très occupé ces temps-ci. moi aussi. J'espère que nous trouverons tous les deux le temps d'essayer de faire le point sur le contenu de son livre.

Ce que j'en retiens c'est le fait que notre langage de terrien est totalement tétravalent. Il y a toujours une quatrième proposition passablement inclassable et Denis en donne des tas d'exemples.

Par exemple, s'agissant de la topologie d'une maison il cite :

 

- Dedans

- Dehors

- Sur le seuil ( dedans et dehors)

- Ailleurs ( ni dedans, ni dehors )

 

Il cite aussi :

 

- Froid

- Chaud

- Tiède ( froid et chaud)

- Je ne sais plus quelle est la quatrième proposition.

 

A propos du paradoxe du barbier, je crois me souvenir qu'il en parlait en disant qu'en considérant une population d'êtres humains qu'on tente de classer à l'aide du critère "se rase lui-même" ou "ne se rase pas lui-même" se pose le problème du barbier qui rase tous ceux qui ne se rasent pas eux mêmes. Alors, qui rase le barbier ?

Et Denis de répondre : c'est simple : le barbier est ... une femme !

 

On pourrait symétriser en ajoutant : Dans cette population se trouvent les êtres humains qui accouchent par eux-même, et les êtres humains qui accouchent en étant aidés. Et parmi ceux-là se trouve un être humain qui aide à accoucher tous les êtres qui n'accouchent pas par leurs propres moyens. Alors la question posée est : "qui aide celui-là à accoucher?"

Personne : c'est ... un homme.

 

Le mode de classement est un "opérateur". C'est une question posée à un "sujet". Si on demande à un homme " accouchez-vous seul ou est-ce que vous vous faites aider?" la question n'a pas de sens.

 

Même chose si on demande à une femme "est-ce que vous vous rasez seule? " (sauf si on inclut dans la population des femmes à barbe ou des hermaphrodites).

 

J'ai noté aussi son attention pour le groupe discret des matrices de Hamilton, au nombre de seize.

Ce matin j'ai fait ce dessin :

Cela évoque une mise en relation de deux "objets" à l'aide d'un "connecteur", sans dire quoi que ce soit de la nature de tels objets et de la nature du connecteur. C'est une "proposition".

On ne spécifie pas non plus dans quel sens cette "proposition" doit être lue. Est-ce " de gauche à droite" ou " de droite à gauche" ... je ne sais pas ...

L'idée, très primitive, que je veux évoquer avec ces dessins serait que cette proposition pourrait être "lue" de quatre manières différentes selon le "point de vue" adopté par un "observateur".

J'ai essayé aussi d'illustrer cette idée avec le schéma de l'hôpital psychiatrique peuplé par quatre populations :

 

- Les psychiatres

- Les fous

- Les psychiatres devenus fous

- Les fous devenus psychiatres

 

Une description qui, d'ailleurs, c'est pas si éloignée de la réalité du milieu psychiatrique ...

 

- Pour un psychiatre, un autre psychiatre est "normal", alors qu'un fou ne l'est pas.

- Position diamétralement opposée chez les fous.

 

Par contre pour ces deux populations les deux suivantes, les psychiatres devenus fous et le fous devenus psychiatres sont "inclassables"; relèvent d'une "autre logique" avec "d'autres valeurs de vérité". Ils sont "para-doxaux", échappent aux critères de classement, au règles".

 

Comme si la qualification de "normal" pouvait être associée à la valeur + 1 , le qualificatif de "non-normal" à la valeur - 1 et les autres "états" à des valeurs imaginaires +i et - i .

 

Une situation totalement symétrique. En effet, en "faisant tourner ce schéma de 90°" :

 

- Pour un psychiatre devenu fou un autre psychiatre devenu fou est "normal", il est "comme lui"

- Par contre un psychiatre devenu fou considèrera un fou devenu psychiatre comme "non-normal".

- Et il ne saura pas classer les individus émanant des populations des psychiatres et des fous, qui seront, pour lui "para-doxaux", en dehors de ses règles de classement.

 

Situation symétrique pour les fous devenus psychiatres.

 

Simple remarque.

 

 

Des notes, prises il y a presque dix ans.